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The agony of choice

28 décembre 2008

snoop doggy blues pissed on moshart

78257_hedisjapan804C'est le genre de jour où on reste assis, le cul coincé entre les lattes pétées du canap'. Le cerveau troxenisé, les poumons éclopés, gorge enrhumée, pieds glacés et les tympans vissés sur le son des guitares nasillardes qui sort de l'enceinte 0.2W du laptop. Parler à un mur. Se relever pour mieux tomber. Se camer le sang à en avoir les yeux révulsés. Time goes by. Avec toujours cette même saveur. Acide aux reflets argentés. Rien que du vide sous tes derbies. Drei pills later & still nothing. La ravale facile. Straight on the internet. Quand j’vois leurs tronches et leurs fringues, ça me colle les glandes. Presque l’air perdu qu’ils chantent tous. Ouais. Tu parles. Bastards. La nuit qui te claque à la gueule. Breathe me, breathe me qu’elle ronronne la môme Sia. Et pour tout arrêter ? Paris me semble vide ce soir. Si ça tombe j'vais plus jamais me relever. Mourir d'une overdose d'immobilité. Une mort à la vieille rockstar/violonist genre Jimi Handrieu. J’me suis saqué dehors a couple of minutes quand même. Macdal en poche. Ils ont relancé le Big Tasty. Triste mais pourtant vrai : ce hamburger, c'est le reflet de ma vie. Mon côté big tasty, c'est la SAUCE. Chimique. Insipide. Et pourtant tellement forte. Intense. I’m a paradox man. Fünf pills later. Less than nothing. Tu penses. Que si elle avait été là. Encore. Elle t’aurait tenu dans ses bras. Et elle t’aurait dit. Des mots. Des mots d’amour et de sang, qui t’auraient fait dégueuler de honte pour ce que tu lui as fait. Elle n’est plus là. Elle n’est plus. Elle n’est. Elle. Elle, l’impossible girlie qui m’a souillé le cœur. Craquer dans le délirium de mon existence sans fond. A me noyer à coup de vodka cola comme si ça allait me changer pour de bon. Tituber, des soirées durant, les larmes le long des joues. A dégueuler du désespoir comme toutes ces petites connes qui me jettent leurs regards d'amour dégoulinant d'eye liner puant. J'fais de la merde à longueur de temps, l'équilibre de la merde, la signification soljenitsinienne de la sauce du Big Tasty, tout ça. Cette effluve de débauche qui embaume chaque pièce par où je passe. Je cherche son zippo dans mon perfecto. De la biatche plein les yeux. Always. Un, deux, trois. Les murs s'effritent, et je reste là. Quatre, cinq, six. Un murmure, mais c'est un oubli. Sans se soucier du reste, ailleurs peut être. A force de jouer, on finit toujours par perdre. Au fond, j'ai pas besoin d'elle. J'ai besoin de personne.
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12 décembre 2008

don'tletitcometowaste

fc_backg

LEAVE ME WITH THE FEELING THAT I FEAR THE MOST
FEELING COMES TO LIFE WHEN I SEE YOUR GHOST.

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